Le temps de l'Europe ?
Enquête : 2 équipes s'interrogent sur l'Europe
Quelle Europe vivons-nous ? Quelle Europe voulons-nous ? lire la suiteMéditation : Graciés... par Dieu (Ep 2, 1-10)
La grâce n'est pas liée à nos mérites… lire la suite
Infos diverses :
- Une formation diocésaine d'accompagnateurs spirituels est mise en route en septembre 2019.
Agenda :
- 29 sept : ACI, Journée de rentrée à Béhuard
En provenance d'équipes : L'incendie de ND de Paris... La grâce
1- Extrait d'un compte rendu évoquant l'incendie de ND de Paris
Passages d'une lettre qu'une théologienne a adressée à l'un des membres de notre équipe :
"Drôle de Semaine Sainte inaugurée par l'incendie de ND de Paris. Autour de ce drame, une immense communion s'est créée, fraternité dépassant toutes les frontières. Mais j'y lis aussi un autre signe du ciel. Dieu semble vouloir nous purifier et dépouiller notre Église d'une trop grande confiance en elle et en son passé, aussi prestigieux soit-il. "De ce temple, je vous le déclare, il ne restera pas pierre sur pierre", disait Jésus avant de mourir. Qu'est-ce qui est solide dans nos vies? Ah si nous étions tous aussi émus et mobilisés pour réparer notre monde souffrant, unis pour réparer notre Église accablée par ses crimes et ses abus récemment révélés ? "Voici que je fais toutes choses nouvelles", dit le Seigneur. La flèche de ND est tombée, comme notre orgueil mis à mal. Au milieu des décombres brille la croix du Christ intacte. S'il nous faut rebâtir la splendeur de ND, restaurons aussi et d'abord notre espérance, notre foi et notre charité : prenons soin des pauvres autour de nous - il y en a tout près, ils sont notre véritable trésor. Oui, Dieu nous fait signe."
"Drôle de Semaine Sainte inaugurée par l'incendie de ND de Paris. Autour de ce drame, une immense communion s'est créée, fraternité dépassant toutes les frontières. Mais j'y lis aussi un autre signe du ciel. Dieu semble vouloir nous purifier et dépouiller notre Église d'une trop grande confiance en elle et en son passé, aussi prestigieux soit-il. "De ce temple, je vous le déclare, il ne restera pas pierre sur pierre", disait Jésus avant de mourir. Qu'est-ce qui est solide dans nos vies? Ah si nous étions tous aussi émus et mobilisés pour réparer notre monde souffrant, unis pour réparer notre Église accablée par ses crimes et ses abus récemment révélés ? "Voici que je fais toutes choses nouvelles", dit le Seigneur. La flèche de ND est tombée, comme notre orgueil mis à mal. Au milieu des décombres brille la croix du Christ intacte. S'il nous faut rebâtir la splendeur de ND, restaurons aussi et d'abord notre espérance, notre foi et notre charité : prenons soin des pauvres autour de nous - il y en a tout près, ils sont notre véritable trésor. Oui, Dieu nous fait signe."
...
- Et pourtant, nous (humains) nous nous devons d'agir, de cultiver le jardin.
- Oui et rappel à la suite par notre aumônier de cette maxime du jésuite hongrois Gabor Hevenesi (17è s.) :
"Telle est la première règle de ceux qui agissent : crois en Dieu comme si tout le cours des choses dépendait de toi, en rien de Dieu.
Cependant mets tout en œuvre en elles, comme si rien ne devait être fait par toi et tout de Dieu seul."
Sur le coup, le reste de l'équipe est restée sans voix !
Hors réunion, explication retrouvée et donnée par P. Valadier, sj :
Cette relation n’est ni d’opposition simple (comme si Dieu était d’autant plus reconnu que l’homme est nié), ni de confusion (comme si tout revenait soit à Dieu, soit à l’homme dans un exclusivisme irrespectueux du Verbe fait chair pour que la chair soit divinisée). Elle ne peut être intelligible que si on la pense et on la vit sur l’horizon de l’économie du salut, telle que la tradition chrétienne, catholique notamment, la lit en Jésus-Christ.
Jésus-Christ n’est pas lui-même d’autant plus Dieu qu’il serait moins homme, et il n’est pas non plus une ombre humaine qui ferait signe vers un Dieu sans visage. Pleinement porteur de la divinité dans son humanité même, c’est cette humanité concrète qui donne la véritable image et ressemblance de Dieu.
- Oui et rappel à la suite par notre aumônier de cette maxime du jésuite hongrois Gabor Hevenesi (17è s.) :
"Telle est la première règle de ceux qui agissent : crois en Dieu comme si tout le cours des choses dépendait de toi, en rien de Dieu.
Cependant mets tout en œuvre en elles, comme si rien ne devait être fait par toi et tout de Dieu seul."
Sur le coup, le reste de l'équipe est restée sans voix !
Hors réunion, explication retrouvée et donnée par P. Valadier, sj :
Cette relation n’est ni d’opposition simple (comme si Dieu était d’autant plus reconnu que l’homme est nié), ni de confusion (comme si tout revenait soit à Dieu, soit à l’homme dans un exclusivisme irrespectueux du Verbe fait chair pour que la chair soit divinisée). Elle ne peut être intelligible que si on la pense et on la vit sur l’horizon de l’économie du salut, telle que la tradition chrétienne, catholique notamment, la lit en Jésus-Christ.
Jésus-Christ n’est pas lui-même d’autant plus Dieu qu’il serait moins homme, et il n’est pas non plus une ombre humaine qui ferait signe vers un Dieu sans visage. Pleinement porteur de la divinité dans son humanité même, c’est cette humanité concrète qui donne la véritable image et ressemblance de Dieu.