... À CAUSE DU COVID 19
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Enquête : Les biens COMMUNS dont nous parlons
Premiers échos de comptes rendus reçus sur ce point ... lire la suiteUne série d'émissions sur RCF Anjou : "À la recherche du Bien Commun", pour écouter, cliquer ici
Une idée pour le carême... : pourquoi ne pas la (re)proposer en 2021 ?
Les 6 paroisses du Doyenné d'Angers Outre-Maine avaient mis en place... lire la suite
CCFD-Terre Solidaire : Carême 2020
Télécharger l'InfoLettre n° 13
Agenda
ACI : Le spectacle des Buron prévu le 29 mars est REPORTÉ (... ils ont déplacé 1100 personnes à Lille en février dernier !)
Vous avez la parole : Humeur d'un confiné
Hier, j'étais activement passif, comment aujourd'hui être passivement actif ?
Trop jeune pour avoir connu la seconde guerre mondiale, je suis maintenant assez vieux pour appartenir au groupe des « personnes à risque » ! Je n'ai donc pas eu entre les mains d'ausweis, mais aujourd'hui, pour aller acheter mon pain, je dois me munir d'une attestation de déplacement dérogatoire, sous peine d'une sévère amende ! Nous vivons une époque (presque) formidable...
Solitaire, je l'étais beaucoup plus que moins ; solidaire beaucoup moins que plus, je le
deviens ! Cette « drôle de guerre » me fait prendre voir que le temps libre existe : comme retraité,
c'est à peine si j'en avais eu vraiment conscience jusqu'à ce jour. Alors à quoi cela peut-il bien
correspondre ?
Je m'aperçois que passivement, je fais peut-être un peu de bien à notre pauvre planète en polluant moins (immobilisation routière oblige), en respectant au mieux la gestion des déchets (pour avoir moins d'ordures ménagères à transporter), en consommant plus équitablement et plus sainement (en prenant le temps de lire les étiquettes).
Je prends davantage de temps pour m'informer (même si les nouvelles sont répétitives et bien pessimistes), mais aussi pour prier : le petit livre « Prions en Église » n'est jamais loin de moi. Je prie pour ce monde où tout est lié, mais qui ne tourne plus très rond, je prie pour ma famille (Quel héritage planétaire allons nous léguer à nos enfants, et davantage encore à nos petits enfants?) pour mes ami(e)s qui sont un si grand réconfort dans la nuit de mes doutes et de mes tourments. J'essaie aussi de rendre grâce à Dieu, tellement je m’émerveille pour tant d’ingéniosité dont les personnes font preuve pour rester attentifs les uns aux autres : l'indifférence n'est plus guère de mise, et une plus grande fraternité semble prendre le pas.
La crise aurait-elle du bon ? Je ne vais donc pas souhaiter que le méchant virus persiste, mais seulement espérer que les personnes gardent en mémoire cet élan de solidarité jaillissant qui montre que l'individualisme tout comme le communautarisme peuvent ne plus avoir droit de cité !
Trop jeune pour avoir connu la seconde guerre mondiale, je suis maintenant assez vieux pour appartenir au groupe des « personnes à risque » ! Je n'ai donc pas eu entre les mains d'ausweis, mais aujourd'hui, pour aller acheter mon pain, je dois me munir d'une attestation de déplacement dérogatoire, sous peine d'une sévère amende ! Nous vivons une époque (presque) formidable...
Je m'aperçois que passivement, je fais peut-être un peu de bien à notre pauvre planète en polluant moins (immobilisation routière oblige), en respectant au mieux la gestion des déchets (pour avoir moins d'ordures ménagères à transporter), en consommant plus équitablement et plus sainement (en prenant le temps de lire les étiquettes).
Je prends davantage de temps pour m'informer (même si les nouvelles sont répétitives et bien pessimistes), mais aussi pour prier : le petit livre « Prions en Église » n'est jamais loin de moi. Je prie pour ce monde où tout est lié, mais qui ne tourne plus très rond, je prie pour ma famille (Quel héritage planétaire allons nous léguer à nos enfants, et davantage encore à nos petits enfants?) pour mes ami(e)s qui sont un si grand réconfort dans la nuit de mes doutes et de mes tourments. J'essaie aussi de rendre grâce à Dieu, tellement je m’émerveille pour tant d’ingéniosité dont les personnes font preuve pour rester attentifs les uns aux autres : l'indifférence n'est plus guère de mise, et une plus grande fraternité semble prendre le pas.
La crise aurait-elle du bon ? Je ne vais donc pas souhaiter que le méchant virus persiste, mais seulement espérer que les personnes gardent en mémoire cet élan de solidarité jaillissant qui montre que l'individualisme tout comme le communautarisme peuvent ne plus avoir droit de cité !
Un septuagénaire,
ni « coroné », ni corrodé.
ni « coroné », ni corrodé.