Le vote des nouvelles orientations de l'ACI pour 2020-2024 |
Le CONSEIL NATIONAL ACI
Que faisons-nous de ce temps de confinement ? Qu'en retirerons-nous ?
Trois outils possibles pour y réfléchir :1- Utiliser notre document "Producteur ACI de miel..." : cliquer ici
2- Utiliser un questionnaire proposé par une équipe du 49 : cliquer ici
3- Utiliser une grille de révision de vie proposée par l'ACI Nationale : cliquer ici
Si vous désirez ouvrir le Pot de miel ACI, cliquer ici
Échos du Conseil National ACI qui a eu lieu à ANGERS
SUPER... la vidéo d'Angers et de sa région présentée au Conseil National... (la voir) et découvrir d'autres aspects de ce Conseil (Bref compte rendu, Thèmes ACI 2020-2024, Remerciements reçus, ...). Les nouvelles orientations de l'ACI pour 2020-2024 : à télécharger ICI
Méditation d'Écriture sainte : Sept ans de malheur (Gn 41, 1-8, 14-16, 32-40) ... un conte actuel ?
Dans le cas présent, c'est l'inverse de "après moi le déluge"... lire la suite
CCFD-Terre Solidaire : Carême 2020
Télécharger ICI une lettre en lien avec le 5è dimanche de Carême, jour de la quête du CCFD
Agenda
ACI (Territoire de Nantes) : reporté en Nov.-Déc 2020, à Carquefou : L'épargne solidaire (avec le CCFDet la participation de la SIDI) et spectacle d'une troupe de Marseille "Sketch Up" sur Laudato Si'
Vous avez la parole : Point de vue d'une abeille locale
Les ruchers angevins de l'ACI
Ils sont nombreux, ces ruchers angevins de l'ACI, avec de nombreuses ouvrières qui butinent
seules ou en équipes au sein de leur territoire, à défaut de ne pouvoir essaimer ailleurs, par peur sans
doute du frelon asiatique, du virus maudit ou plus simplement faute de temps de vol et de
géolocalisation précise... Le cocooning est à la mode ; mais rester chez soi est-ce la panacée ? Il
faut rester confiné ; les parois alvéolées ne sont guère insonorisées et supporter le bu(i)zz des
voisines devient insupportable ! Avantages, inconvénients : vivre en colonie impose règles et
discipline pour s'épanouir personnellement et fournir un miel de qualité, ... mais pas que ! Il ne
faudrait quand même pas oublier la gelée royale (assimilée trop souvent au comité national avec la
parution du « courrier ») ou encore la cire, noble matériau permettant de faire briller les écrits des
équipes, composants essentiels de la pensée géniale ou (parfois) nébuleuse de tout un chacun !
Avant le début de ce printemps à nul autre pareil, des abeilles sont quand même sorties de leurs ruches. Certaines sont venues jusqu'en bord de la Loire, au conseil national de l'ACI, non pour goûter d'abord au nectar des dieux (une solution plus alcoolique qu'hydrique du territoire), mais bien pour faire naître un véritable plan d'orientation à partir des différents axes proposées lors de commissions inter-territoires. Ces abeilles ont été des ouvrières, qui se sont mis à table (en prenant des précautions bien sûr) pour réfléchir à ce que voulait dire « faire Église » et « faire société ». La récolte a été bonne et produira du fruit.
A côté de cet imposant rucher qui avait élu demeure dans la communauté du « Bon Pasteur », il faut aussi regarder tous ces essaims qui dans le territoire se retrouvent pour réfléchir, prier, méditer la Parole de Dieu, avant d'aller la partager et la vivre dans leurs milieux de vie, de travail et de famille. Leurs actions peuvent paraître bien petites, à peine comparables à un pas de fourmi ou juste de la taille d'une guêpe ! Il en résulte cependant un miel incomparable, un délice onctueux dont le goût s'est encore trouvé exacerbé depuis une quinzaine de jours. L'attention aux autres, et d'abord vis-à-vis des aînés, a été décuplée ; l'instinct de ces ouvrières n'était pas porté vers la solitude, et la solidarité a prévalu sur toute autre forme de comportement.
En ces moments de grande inquiétude, un tel agissement semble normal et c'est le même dans tous les territoires : l'humanité va sortir grandie de cette épreuve, tout ne pourra plus être comme avant et le miel des ruchers sera plus coloré par toutes les fleurs butinées, et plus sucré par toutes les saveurs partagées.
Une petite abeille,
parfois rieuse, souvent sérieuse, toujours butineuse.
... la fleur qui n'attend plus que l'abeille ! © A.B. |
Avant le début de ce printemps à nul autre pareil, des abeilles sont quand même sorties de leurs ruches. Certaines sont venues jusqu'en bord de la Loire, au conseil national de l'ACI, non pour goûter d'abord au nectar des dieux (une solution plus alcoolique qu'hydrique du territoire), mais bien pour faire naître un véritable plan d'orientation à partir des différents axes proposées lors de commissions inter-territoires. Ces abeilles ont été des ouvrières, qui se sont mis à table (en prenant des précautions bien sûr) pour réfléchir à ce que voulait dire « faire Église » et « faire société ». La récolte a été bonne et produira du fruit.
A côté de cet imposant rucher qui avait élu demeure dans la communauté du « Bon Pasteur », il faut aussi regarder tous ces essaims qui dans le territoire se retrouvent pour réfléchir, prier, méditer la Parole de Dieu, avant d'aller la partager et la vivre dans leurs milieux de vie, de travail et de famille. Leurs actions peuvent paraître bien petites, à peine comparables à un pas de fourmi ou juste de la taille d'une guêpe ! Il en résulte cependant un miel incomparable, un délice onctueux dont le goût s'est encore trouvé exacerbé depuis une quinzaine de jours. L'attention aux autres, et d'abord vis-à-vis des aînés, a été décuplée ; l'instinct de ces ouvrières n'était pas porté vers la solitude, et la solidarité a prévalu sur toute autre forme de comportement.
En ces moments de grande inquiétude, un tel agissement semble normal et c'est le même dans tous les territoires : l'humanité va sortir grandie de cette épreuve, tout ne pourra plus être comme avant et le miel des ruchers sera plus coloré par toutes les fleurs butinées, et plus sucré par toutes les saveurs partagées.
Une petite abeille,
parfois rieuse, souvent sérieuse, toujours butineuse.